Il y a peu, nous vous présentions un étrange Coca-Cola incolore venu du Japon. Cette fois, c’est de Norvège que nous avons ramené une curiosité. Et elle est solide et non liquide. Les Smash, ce sont des petits biscuits croustillants sucré-salé assez vite addictifs.

Avec leur slogan percutant (« Søtt, Salt & Sprøtt ! ») et leur paquet aux illustrations sans équivoque, les Smash annoncent assez vite la couleur. Un français non-averti imaginera bien vite qu’il s’agit là de la copie conforme de nos gâteaux apéritif 3D, simplement enrobés de chocolat. C’est en effet le cas. Sous la couche de chocolat au lait, on trouve bel et bien un cône de maïs… Salé !

C’est la curiosité qui m’a poussé à acheter mon premier paquet de Smash à l’aéroport d’Oslo, avec la ferme conviction que son contenu allait se révéler des plus douteux. Raté ! C’est franchement bon. Aussi étrange que cela puisse paraître à première vue, le mariage fonctionne au-delà des espérances. Après tout, le chocolat à la fleur de sel a maintenant un certain nombre d’adeptes, preuve qu’une pointe de sel dans le sucre qui nous fait terminer le repas n’a rien d’incongru.

Le problème, c’est que très vite on ne se contente plus de ces petits cônes de maïs chocolaté à la fin du repas. On se met à en grignoter dès qu’on passe devant le paquet. Petite consolation pour ceux qui surveillent leur santé : ils sont garantis sans huile de palme. Nidar, leur fabricant norvégien, l’a bien compris dans une de ses publicités, où un jeune couple a trouvé moyen de transformer tout ce qu’il touche en Smash… On vous laisse découvrir le résultat.

Il apparaît malheureusement assez difficile de trouver ces friandises hors de Scandinavie. Même en Suède, les paquets se font rares, alors que les étals sont envahis par un autre chocolat enrobé de jaune : le Marabou, qui se trouve lui assez facilement dans les épiceries Ikea. Les Smash ont été lancés en 1987, mais leur succès a commencé à vraiment se manifester au tournant du millénaire. On sait gré à Nidar d’avoir patienté jusque là et persisté pour que nous les découvrions !