Nous en avions parlé, pour les fêtes il y a deux façons de concevoir son repas, à savoir tout acheter ou tout faire soi-même. Pour ma part j’ai opté pour cette deuxième solution, mais en faisant un repas simple et rapide, avec de bons ingrédients, afin d’éviter une désillusion de dernière minute ou de passer trop de temps en cuisine. Je n’ai rien contre rester des heures aux fourneaux, mais ce n’était pas le but cette année. Et puis lors d’un repas « match retour », on m’a rappelé qu’il y avait une autre solution : faire bien, faire élaboré, mais sans se compliquer la vie.

La magie Thermomix

C’est en effet chez des amis que s’est rappelé à mon bon souvenir le robot qui fait tout, le célèbre Thermomix dans sa version TM6. Pour rappel, ce robot est la star du groupe allemand Vorwerk, et sa toute première version a vu le jour en 1961. Il est aujourd’hui fabriqué dans l’usine française de Cloyes-sur-le-Loir en Eure-et-Loir. J’ai envie de dire qu’il a en lui le meilleur des deux mondes : la rigueur allemande et la gastronomie française !

J’avais déjà eu l’occasion d’approcher brièvement le TM5, et je remarque que ce TM6 est son digne successeur avec en prime un écran plus grand, plus lisible, et une connexion wifi bien pratique pour accéder aux recettes de Cookidoo, la plateforme culinaire de la marque. Et des recettes, on ne risque pas d’en manquer avec une base de 42 000 références !

Le réveillon en toute simplicité

Mais revenons à notre réveillon. Sur la table, on retrouve un chutney de figue pouvant se déguster simplement avec du pain d’épices, ou avec un foie gras maison. Dans tous les cas, le Thermomix a été mis à contribution aussi bien pour peser et fouetter les ingrédients des toasts que pour faire cuire le foie gras grâce à son panier répondant au doux nom de Varoma (pour « vapeur et arôme »).

Mais ce qui m’avait surtout étonné lors de mes tous premiers contacts avec l’appareil, c’était sa fonction cuisson intégrée. Longtemps ignorant en la matière, il me semblait étrange de voir un robot mixeur capable de cuire les ingrédients, et je criai « au fou » lorsque l’on me parlait de cette possibilité. Mais voilà, cette polenta de châtaigne a bien cuit dans le bol du robot, et ce chapon traditionnel de fête (très tendre) n’a pas quitté le Termomix de toute sa préparation en bénéficiant de la cuisson vapeur.

La technologie ça a du bon

Alors bien sûr, pour certaines réalisations, il faut quand même un peu plus d’équipement et un four sera utile pour faire cuire la génoise préparée avec l’appareil pour une bûche de saison. Mais malgré tout, il apparaît bien simple de se faire des repas bons et élaborés juste avec ce TM6 ! Cela en permettant à notre hôte de passer du temps avec nous, et non d’être caché en cuisine toute la soirée.

Surtout, la facilité d’utilisation est déconcertante. Cela me rappelle mon secteur professionnel où des personnes fustigent les aides au son du « à mais, et la magie de la technique alors ?! »… jusqu’au jour où ils essaient ces nouveautés et voient qu’il est possible de décupler son talent en se déchargeant de certaines fonctions. Et puis cela permet de cuisiner en famille simplement, dans un monde où on manque souvent de temps, sans avoir recours à des produits tout prêts (moins bons, plus chers que le fait maison, faites le calcul).

Noël, revient !

Alors non, cette année je n’ai pas cuisiné avec le Thermomix pour Noël. Mais ça donne rudement envie pour l’année prochaine. Ou même avant, il y a plein d’occasions ! Le Père Noël passe encore ? J’ai été sage et je veux bien garder le sapin encore quelques temps  :-)