0810_ChikuwaHier nous parlions de la communication « musicale » de McDonalds. Mais la publicité en chantant n’est bien sûr pas une nouveauté, cela a même été une spécialité des années 80, avec des airs qui hantent encore les nuits des responsables marketing. D’autres pros de ce type de communication sont les japonais, bien que l’on soit moins exposé à leurs créations si ce n’est via quelques émissions TV à vocation humoritico-bétisiesque généralement ratées. Je connaissais le cas de la Nissan Roox, mais j’ai découvert avec bonheur que le domaine culinaire n’était pas épargné avec le « groupe » Chikuwa-Kun.

Chikuwa, cousin du surimi

Avant tout, qu’est ce que le chikuwa? C’est un pâte un peu dans la lignée du surimi, une des différences étant le « trou » se trouvant au milieu. Celui-ci a pour origine le fait d’enrouler la pâte autour d’un bambou, ou d’un tube en métal pour les versions plus récentes. Quand à sa place au Japon, elle est proche de celle du surimi. Le chikuwa se trouve en supermarché, la texture est un peu caoutchouteuse, et son goût n’a rien de spécialement mémorable. Mais c’est un produit suffisamment classique pour « caler » au besoin, prenant alors un rôle de coupe faim. Et le produit peut entrer dans la composition de Oden, Nabe… bref, un tube à tout faire.

Ca mange et ça chante !

Le chikuwa sait aussi faire un tube en chanson, le groupe virtuel « Chikuwa kun » mettant en scène… des chikuwas ! Ils dansent, il chantent, et sont même disponibles en téléchargement légal. Bon, il faut avoir envie de payer pour ça quand même. Mais le mieux, c’est l’existence d’un petit court métrage que je ne peux que conseiller. Inutile de parler japonais, l’histoire est simple à comprendre, et met en scène de pauvres aliments face à une climatisation folle. Ci-dessous, un extrait de la fameuse chanson, puis le court-métrage dans lequel on retrouve le thème musical. Bon chikuwa à tous!

La chanson

Le court-métrage

Sources :
Wikipedia – cuisine japonaise
Merci à Pierre-Laurent !