« On se prend un café ? » Cette phrase lancée au moment d’une pause bien méritée est souvent synonyme d’un breuvage qui va couler du distributeur. En général, il n’est pas excellent, mais il rempli la mission qu’on lui demande : nous occuper pendant que l’on discute. Il a presque un rôle de chronomètre, délimitant notre temps de repos.

Mais voilà, nous n’avons pas à chaque moment de la journée les mêmes attentes. Les adeptes d’un « serré » auront peut être une machine pour faire un cafe dolce gusto , ceux qui aiment l’odeur se répandant dans l’appartement apprécieront l’authenticité d’un café à l’italienne, ou ceux voulant juste se réchauffer les mains se tourneront vers la bonne veille cafetière filtre laissant couler un bonne quantité de café à se (re)servir sans modération.

Au choix : moulu, en grains, en dosettes

Pour ma part, il y a un petit rituel quotidien, c’est celui du café en grain. J’ai un moulin Peugeot qui chaque matin prend du service. Quantité de grain dosée, broyeur activé à la main pendant que l’eau boue dans son coin… cela amène une odeur particulière que lance la journée. Mais ce café que j’apprécie est totalement différent de celui de midi qui sera très court, plus serré, et… en dosette. Une autre monde !

Et encore, dans l’univers des dosettes et des capsules justement, il existe des variations aux noms plus ou moins évocateurs. On dirait parfois le nom que les constructeurs automobiles donnent à leurs teintes de carrosserie. Il ne serait pas étonnant de devoir choisir sa capsule entre « aurore à Cuba », « Namibie un jour de pluie », ou « profondeur suave ». Pour au final boire juste un café.

Profiter de l’instant

« Juste un café » ? Et bien non. Pour avoir appris à mieux apprécier un café, ralentir, prendre le temps de déguster, est souvent l’occasion de mieux percevoir les nuances des saveurs. Bien sûr pour cela, il est aussi conseillé d’oublier le sucre qui gâche tout. Je vous le garantie, pour avoir été dans le champ du « café sucré », en être revenu est la meilleure chose qui me soit arrivée pour enfin goûter réellement à ce petit moment de bonheur.

Il n’y a pas un café, mais des cafés. Il peut être moulu, en grain, en sachet, en capsule, de diverses origines, préparé avec des machines ou ustensiles très variés…Et chacun l’adapte à ses envies et à sa journée.

Et pour ma part il y a la café ultime : le vrai ristretto italien, tellement serré, que l’on a l’impression qu’il n’y avait plus assez d’eau dans la cafetière. Mais bon sang, que c’est bon !

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