Régulièrement nous vous proposerons désormais l’actualité des produits de saison. Béatrice Vigot, journaliste et auteur de livres sera aux commandes de cette rubrique. Place au produit du mois : le poireau.

Ringard le poireau ? Que nenni ! Ce légume d’hiver par excellence a tout pour plaire. Vitaminé, léger, goutu, il se mange a toutes les sauces. L’empereur Néron l’avait bien compris ; il en mangeait tellement qu’on qu’on le surnommait le porrophage.

Mais revenons à l’essentiel : comment choisir un beau poireau ? C’est tout simple : préférez des poireaux sans meurtrissures, bien fermes et lisses, avec des feuilles d’un beau vert soutenu. Leur grosseur n’a pas de lien avec leur tendreté. Selon vos besoins, vous les achèterez en vrac, en bottes, en barquettes, et pourrez les conserver une bonne semaine au réfrigérateur. Attention cependant, les poireaux cuits doivent être gardés dans une boîte hermétique (toujours au frais) et consommés dans les 48 heures. Pensez à bien les laver avant de les cuisiner. Pour cela, fendez les à l’aide d’un couteau et passez les feuilles sous l’eau fraîche en les écartant soigneusement pour éliminer le sable ou la terre.

Tout léger
Très riche en eau, le poireau est très peu calorique (27 kcal aux 100 g). C’est un légume particulièrement intéressant sur le plan nutritionnel. Il est notamment riche en vitamines C et E, aux propriétés anti-oxydantes avérées. Ces vitamines sont surtout présentes dans le vert du poireau ; raison de plus pour le garder et en faire de délicieux potages ou relever une purée ! Le poireau apporte aussi des vitamines B6, mais également du magnésium, du cuivre et du calcium, ainsi que du manganèse et du fer… sans oublier les fibres.

Chaud, ou froid
En hiver, le poireau est le roi des soupes! Traditionnellement, on les prépare avec des pommes de terre, mais vous pouvez les remplacer par des lentilles, et y ajouter un bouillon de volaille ou des gousses d’ail. Cuits à la vapeur ou à l’eau bouillante, ils peuvent ensuite être consommés tièdes, avec une vinaigrette. On pourra aussi les napper de crème liquide et de copeaux de parmesan ou de chèvre sec et les faire gratiner à four chaud. La fondue de poireaux est aussi un grand classique, que l’on peut servir aussi bien en accompagnement de poissons et crustacés, que de viandes ou de volailles. Elle fait aussi la base de cakes salés (avec du jambon cru, du roquefort ou du cantal vieux), de tartes et de quiches (dont la fameuse flamiche)… mais on pourra l’utiliser pour agrémenter un risotto, du quinoa, du boulgour ou des pâtes fraîches. Quand je vous disais que le poireau avait tout pour plaire !

Informations pratiques :
-Livre « Poireaux et oignons, je vous aime » sur Fnac.com

Visuel : Canetti Conseils